Le chaos apparent dans les illustrations de Santiago Solís

04 décembre 2019 à 13 h 21


Le chaos apparent dans les illustrations de Santiago Solís


Les illustrations de Santiago Solis ils habitent des couvertures, des intérieurs de livres et des affiches.

À travers des personnages mystérieux, des palettes de couleurs très particulières et un sens de l'humour indéniable, cet illustrateur et designer éditorial mexicain a créé son propre univers.

Né dans le Ciudad de México, Santiago Solís a vécu une longue saison Durango et cela a influencé son style.

Solís explique comment le contact avec les lieux les plus déserts l'a sensibilisé à la palettes de couleurs limitées.

Et cela se traduirait par des illustrations faisant écho à ces sélections apparemment restreintes.

Mais appliqué complètement original et plein de fraîcheur dans ce contrôle.

Pièces 100 en jours 100

 

Pour Santiago Solís le quotidien est indispensable, à la fois en tant que sujet et dans la pratique de son métier.

On le voit dans les différents projets qu’il développe en tant que Papier à la main, en tant que designer ou illustrateur.

Formé en tant que concepteur éditorial, pour s'aventurer dans l'illustration, il a réalisé un projet Une pièce par jour pendant cent jours.

Avec eux, il expérimente en transférant à ses dessins et à ses peintures des phrases qu’il a entendues ou des scènes qu’il a vues dans la rue.

Ces pratiques de travail quotidiennes les ont matérialisées dans des projets tels que le livre La foule que j'ai été.

Pour ce livre, il a dessiné un visage sur chaque page de son calendrier de l'année et a été publié en fac-similé.

Apprendre à regarder les couleurs

 

Dans les illustrations de Santiago Solís, nous voyons comment entre les couleurs neutres, les figures apparaissent dans des couleurs contrastées.

De la même manière, dit-il, dans la ville grise de Mexico, des éléments colorés tels que les étiquettes se détachent.

Dans ses images coexistent des évocations à la Graphique mexicain du début du XXe siècle, le peinture européenne d'avant-garde, la conception éditoriale de 1960.

Mais aussi le jouets acheté à Marché de Lagunilla, la Illustration polonaise de livres pour enfants et de dessins animés de super-héros.

Santiago Solís soutient que Penser à l'illustration et la théoriser est aussi important que le faire.

C'est pourquoi il donne des conférences et des cours autour de cette tâche.

Ainsi, comme on peut le constater, dans ce chaos apparent, tout est pensé, tout est sous contrôle.
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