Parfois, nous sommes tellement emportés par les histoires de Sourire qu'on oublie que le cinéma est mondial. Les gens font des films partout et ils s'influencent mutuellement au fur et à mesure que ces films voyagent et sont vus par des publics du monde entier. Il y a eu plusieurs changements sismiques dans l'histoire du cinéma qui ont changé les films, et l'un d'eux est la montée du Nouvelle Vague française.
La solution Nouvelle vague française, comme on l'appelait en anglais, est un mouvement cinématographique qui est devenu populaire à la fin des années 1950 en Paris France. L'idée était de donner aux réalisateurs un contrôle créatif total sur leur travail, leur permettant de privilégier la narration improvisée aux récits stricts. Les résultats ont changé l'industrie.
Le manifeste de Alexandre Astruc, La naissance d'une nouvelle avant-garde : le style caméra, (Publié dans L'Écran, le 30 mars 1948) pose l'idée que « le cinéma était en train de devenir un nouveau moyen d'expression au même titre que la peinture et le roman... une forme sous laquelle et par laquelle un artiste peut exprimer sa pensée, quelque abstrait qu'il soit, ou traduisent ses obsessions exactement comme il le fait dans l'essai ou le roman contemporain, appellent ce nouvel âge du cinéma l'âge du "camera-stylet".
Cet essai a inspiré de nombreux cinéastes français de l'époque à se diversifier et à essayer de nouvelles choses.
Les cinéastes de la Nouvelle Vague, dont Jean-Luc Godard, Agnès Varda, Éric Rohmer, Jacques Rivette et Claude ChabrolIls voulaient expérimenter la forme et style cinématographiqueMais ils n'avaient pas le budget pour le faire. Au lieu de succomber aux styles de studio, ils ont privilégié les ordinateurs portables pour un style run-and-gun. Les techniques comprenaient un montage fragmenté et discontinu et de longues prises qui permettaient aux acteurs d'explorer une scène. La combinaison du réalisme, de la subjectivité et des commentaires a permis à ces films d'avoir des personnages, des motifs et même des fins ambigus qui n'étaient pas aussi clairs.
Et donc le Nouvelle Vague française. Voici quatre films incontournables de cette tendance à savourer ce week-end.
Paris notre appartement (Paris nous appartient)
Jacques Rivette, l'un des premiers critiques devenus cinéastes qui a contribué à alimenter le Nouvelle Vague française, commence le tournage de son premier long métrage en 1958, bien avant le début officiel de la révolution cinématographique avec les 400 coups y Péché étranger.
Enfin sorti en 1961, le riche et mystérieux Paris nous appartient il offre une partie de la saveur radicale qui viendrait définir le mouvement, avec un bord particulièrement collant.
Le film suit une jeune étudiante en littérature (Betty Schneider) qui se lie d'amitié avec les membres d'un groupe lâche de XNUMX ans en Paris, unis par le suicide apparent d'une connaissance. Empreint d'une désillusion persistante après le Seconde Guerre mondiale, tout en témoignant de l'enjouement et de la fascination pour la performance théâtrale et la conspiration qui deviendraient la marque de fabrique du réalisateur, Paris nous appartient il a marqué le début provocateur d'une brillante carrière de réalisateur.
À bout du souffle (À bout de souffle)
Il y a un avant Breathless, et il y a eu après Breathless.
Jean-Luc Godard a fait irruption sur la scène cinématographique en 1960 avec cet hommage de forme libre, sexy et jazzy aux genres cinématographiques américains qui l'ont inspiré en tant qu'écrivain de cahiers du cinéma.
Avec son manque d'éclat, son excès d'attitude, son récit criminel où tout est permis et les jeunes stars effervescentes Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg, Breathless contribué au lancement de cette nouvelle école de cinéma et assuré la livraison de France ils n'ont jamais été les mêmes.
Chronique d'un été (Chronique d'un été)
Peu de films peuvent revendiquer autant d'influence sur le cours de l'histoire du cinéma que Chronique d'un été.
Le résultat fascinant d'une collaboration entre le cinéaste et l'anthropologue jean rouch et le sociologue Edgar Morin, cette œuvre d'avant-garde de ce que Morin appelait cinéma-vérité est un diagnostic sociopolitique brillamment conçu et exécuté du début des années XNUMX dans France.
En interrogeant simplement un groupe d'habitants de Paris à l'été 1960, à commencer par la question provocante et éternelle « Êtes-vous heureux ? et s'étendant aux questions politiques, y compris la guerre de Algérie En cours, Rouch et Morin révèlent les espoirs et les rêves d'un large éventail de personnes, des artistes aux ouvriers d'usine, de l'émigré italien à l'étudiant africain.
L'approche pénétrante de Chronique d'un été nous offre un document d'une époque et d'un lieu d'une profondeur émotionnelle extraordinaire.
le beau serge (Le beau Sergio)
du groupe sacré de cahiers du cinéma des critiques devenus cinéastes qui ont transformé l'histoire du cinéma français, Claude Chabrol Il a été le premier à réaliser son propre long métrage.
Ses débuts historiques et captivants, le beau serge, suit un jeune homme prospère mais maladif (Jean Claude Brialy) qui rentre chez lui dans la petite ville où il a grandi. Là, il se retrouve en désaccord avec son ancien ami proche (Gérard Blain), aujourd'hui marié et misérablement alcoolique, et la vie de province qu'il représente.
Le remarquable et austère le beau serge annonçait l'arrivée d'un titan du cinéma qui continuerait à créer des films provocateurs et divertissants pendant encore cinq décennies.