Parfois, nous sommes tellement emportés par les histoires de Sourire qu'on oublie que le cinéma est mondial.
Les gens font des films partout et ils s'influencent mutuellement au fur et à mesure que ces films voyagent et sont vus par des publics du monde entier, et bien sûr, France es un destin difficile à ignorer.
En commençant par le Nouvelle vague française, comme on l'appelait en anglais, un mouvement cinématographique devenu populaire à la fin des années 1950 en Paris France, ce pays a continué à produire un héritage cinématographique fascinant, qui incite à donner aux réalisateurs un plein contrôle créatif sur leur travail, leur permettant de privilégier le narration impromptue au lieu de récits stricts.
Ainsi, les procédés du cinéma français, ainsi que ses résultats, ont changé à jamais le bonheur de l'industrie cinématographique.
Pour de nombreux cinéphiles en herbe, les films français représentent une étape importante dans le fandom du cinéma. Dans l'esprit populaire, c'est la culture cinématographique la plus hautaine, imprégnée de philosophie, de structures de pointe et de personnages impénétrables. En d'autres termes, pour la plupart des publics grand public, « français » est le code de « prétentieux ».
Mais la vérité est que peu de pays peuvent se targuer d'avoir exercé une influence aussi forte et constante sur le le cinéma mondial comme France.
Et bien sûr, beaucoup d'entre eux peuvent être difficiles à comprendre pour les non-universitaires, mais une fois que vous aurez commencé à vous plonger dans l'histoire du cinéma français, vous découvrirez des délices inégalés dans le cinéma mondial.
Consultez notre liste de cinq films incontournables du cinéma français.
Paris notre appartient (1961)
Jacques Rivette, l'un des premiers critiques devenus cinéastes qui a contribué à alimenter le Nouvelle Vague française, il a commencé à tourner son premier long métrage en 1958, bien avant que la révolution cinématographique ne commence officiellement avec Les 400 coups et À bout de souffle.
Enfin sorti en 1961, le riche et mystérieux Paris nous appartient il offre une partie de la saveur radicale qui viendrait définir le mouvement, avec un bord particulièrement collant.
Le film suit une jeune étudiante en littérature (Betty Schneider) qui se lie d'amitié avec les membres d'un groupe lâche de vingt ans Paris, unis par le suicide apparent d'une connaissance.
Empreint d'une désillusion persistante après le Seconde Guerre mondiale, tout en témoignant de la joie et de la fascination pour la représentation théâtrale et la conspiration qui deviendraient la marque de fabrique du réalisateur, Paris nous appartient il a marqué le début provocateur d'une brillante carrière de réalisateur.
Les enfants du paradis (1943)
Dans le riche roman littéraire de Marcel Carné En 1945, quatre hommes se battent pour les affections d'une femme, Garence aux allures de sphinx troublé (Carte régulière Arletty).
Des touches éthérées et délicatement cinématographiques s'ajoutent à un film qui se contente de laisser un scénario éblouissant et spirituel de Jacques Prévert, des décors somptueux et des interprètes exceptionnels donnent à la fiction sa force vitale.
La Passion de Jeanne d'Arc (1928)
Le chef-d'œuvre le plus universellement acclamé de Dreyer reste l'un des films les plus incroyablement intenses jamais réalisés.
Il ne traite que des étapes finales du procès et de l'exécution de Jeanne et se compose presque exclusivement de gros plans : mains, robes, croix, barres de métal et (surtout) visages.
Le visage que l'on voit le plus est, bien sûr, celui de Falconetti en Joan, et il est difficile d'imaginer une interprète qui montre de façon plus palpable l'angoisse physique et l'exaltation spirituelle.
Dreyer enferme ce visage austère et infiniment expressif avec d'autres personnages et décors qui sont également dépourvus de décoration et tout aussi directs dans la transmission des essences matérielles et métaphysiques.
Tout le film est moins façonné par la lumière que gravé dans la pierre : c'est du cinéma magistral et presque insupportablement émouvant.
Bande d'étrangers (1964)
Quatre ans après l'ouverture Péché étranger, Jean-Luc Godard a réinventé encore plus radicalement le film de gangsters avec Bande à part.
Dans celui-ci, deux jeunes agités (Sami frey y claude brasseur) recrutent l'objet de leurs fantasmes (Anna Karina) pour les aider à commettre un vol chez eux.
Ce joyau de la Nouvelle Vague françaiseAudacieux et follement divertissant, il est à la fois sentimental et insouciant, effervescent romantique et mélancolique, et présente certaines des pièces les plus mémorables de Godard, notamment la course effrénée à travers le Louvre et la séquence de danse inébranlable de Madison.
Amélie (2001)
Sans doute le film sous-titré par excellence pour les personnes qui n'aiment pas les films sous-titrés, et sans doute en lice avec "Cinema Paradiso" pour ce titre.
La romance parisienne teintée de rose de Jean-Pierre Jeunet est probablement le rôle pour lequel l'actrice Audrey Tautou On se souviendra d'elle jusqu'au jour de sa mort.
Le film est d'autant plus intéressant qu'il reste un excentrique unique en son genre qui ressemble au produit des sensibilités et de la vision du monde uniques de son scénariste-réalisateur.
En le revivant aujourd'hui, vous constaterez qu'il a toujours les mêmes atouts : l'expérience de regarder, c'est comme être emporté par un raz-de-marée de blagues effrontées et d'observations bizarres.